Les centres de formation français ont un double défi à relever. D’une part offrir une seconde chance à tous ceux qui ont manqué la première et d’autre part fournir en même temps les emplois qualifiés indispensables pour les entreprises afin de pouvoir faire face aux mutations économiques et technologiques actuelles.
Dans le contexte actuel, il devient indispensable de palier les insuffisances afin que la formation professionnelle en France puisse réellement devenir un droit reconnu pour tous, rendu exerçable pour préparer à l’exercice des métiers du futur. La formation professionnel paris et celle de toutes les autres régions de France doit répondre aux besoins des personnes, de l’économie et de la nation toute entière. Il est essentiel de corriger les insuffisances du système de la formation professionnelle en France notamment sur le plan de la durée des formations qui ne cesse de baisser alors que le nombre de salariés entrant en formation chaque année est en hausse. On constate également une certaine inégalité face à l’accès aux cursus valorisants proposés par les centres de formation car ce sont bien souvent les salariés déjà bien formés qui bénéficient le plus des actions de formation et cela pour deux raisons : d’une part, les donneurs d’ordre que sont les entreprises forment ceux dont elles ont le plus besoin, c’est-à-dire ceux qui sont déjà formés et qui sont en mesure de se perfectionner ; d’autre part on constate que les salariés déjà qualifiés sont davantage au courant des différentes formations existantes et souvent ils montrent beaucoup d’intérêt pour pouvoir en bénéficier. Les exclus de la formation professionnelle sont ceux dont les niveaux de qualification sont déjà très bas, très souvent ceux des TPE et PME ainsi que les femmes ou les salariés plus âgés. Par ailleurs la formation professionnelle en France est trop souvent axée sur des logiques de branche et non interprofessionnelles. Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), organisés par branche, agissent trop souvent pour obtenir la bienveillance des syndicats du fait de l’insuffisance du système officiel de financement de la vie syndicale. En France, le « marché » de la formation des organismes formateurs est très complexe et peu transparent. Il existe près de 10 000 organismes qui dispensent des formations à titre principal et plus de 25 000 autres en annexe à d’autres activités. Les contrôles sont insuffisants, les abus sont nombreux et il est devenu essentiel de clarifier cette situation.